Revue de Presse
"Mad Riders (+ Under The Desk, The Mobs, Harvest)"

Le 03/05/2014 par Isa

Retranscription de l'article :

Bienvenue à Chichery-la-Ville où l'association +2zik vous propose de passer une soirée musicale pour patienter jusqu'au prochain événement qui animera l'endroit : la sixième édition du Festival des K-Cow-Phonies.

Dès 20 heures, nous sommes chaleureusement accueillis devant les portes de la salle par le groupe Mad Riders au grand complet qui nous offre en guise d’apéritif, un concert improvisé où se mélangent titres acoustiques de leur composition et autres invitations musicales où chacun pourra y aller de son grattage de six cordes ou de son frappé de cajón. C'est donc sous le signe de la convivialité et de la bonne humeur que démarre cette soirée.
Après cette introduction, les « Mad Riders & Friends » nous convient à retrouver la chaleur d'une scène couverte afin de découvrir un premier groupe : les Under The Desk.

Ces quatre jeunes garçons proposent un set fait majoritairement de reprises où viendront néanmoins se glisser trois de leurs compositions. A travers leurs choix, ils replongent le public dans ses années d'adolescence. Époque où il suffisait de voir un ou une de nos camarades de classe avec un instrument de musique dans les mains pour avoir envie de l'épouser et ce peu importe si, il ou elle avait davantage tendance à martyriser son instrument qu'à en jouer. Car, oui, comme chacun sait, musicien est certes souvent une passion mais c'est aussi un métier qui demande de nombreuses heures de travail acharné pour arriver à un résultat reçu comme correct. Ainsi, vous l'aurez compris, la performance d'Under The Desk ne parvint pas à combler totalement les attentes du public qui sera resté discret dans l'expression de son enthousiasme. Mais ne blâmons pas le manque d'expérience du groupe ou leur jeune âge et laissons leur le temps de faire mûrir leur travail. D'ailleurs il est intéressant de noter que le groupe était bien plus vivant et à l'aise sur scène en interprétant le fruit de leur propre écriture qu'au cours des reprises alors espérons qu'ils continueront à explorer la voie de l'expression personnelle.
PS : un agent de la DDE nous signale qu'il souhaiterait récupérer dans les plus brefs délais le plot emprunté pour une durée indéterminée sur l'un de leurs chantiers, merci pour lui.

Quittons ce premier groupe de lycéens pour rencontrer maintenant... un autre groupe de lycéens, diantre ! Mais non, arrêtons les clichés et les superstitions, nous avons affaire à The Mobs !
Malgré leur look d'ado-rebelle-fashion-victim-légèrement-tête-à-claques, ce trio est composé de musiciens déjà très talentueux et débordant d'une belle énergie ! Ils nous invitent à redécouvrir ce rock californien qui aura électrisé le début des années 2000 à travers une série de reprises de groupes allant de Blink 182 à Green Day.
Leur performance fait preuve d'une vraie efficacité. Ils ont su s'approprier les morceaux et les restituent sans difficulté. Leur fraîcheur scénique donne un nouveau souffle à la soirée et sera même parvenue à réconcilier le public avec le devant de la scène.

Et voici qu'arrive enfin Harvest. Ce nouveau quatuor icaunais est né d'une heureuse rencontre à l'automne 2013 entre un artiste solitaire et des musiciens en quête d'un chanteur de talent. Ensemble, ils offrent un set 100% personnel sorti tout droit de leur créativité et imagination. Enfin... si l'on était quelque peu tatillon, on pourrait ne pas être entièrement d'accord avec cette affirmation. Pourquoi ? Tout simplement parce que certains airs interprétés ce soir sont déjà familiers de nos colonnes.
Eh oui, pour les présentations, le chanteur d'Harvest n'est autre que « Tyl'in », guitariste et chanteur folk qu'il nous a déjà été donné de croiser il n'y a pas si longtemps de cela. Cependant, les sonorités funk-rock du groupe confèrent à des morceaux comme « Sayin' yes » ou « Never leave again » une toute autre dimension et c'est un véritable plaisir que de les ré-entendre sous cette nouvelle identité.
Malgré quelques soucis techniques indépendants de leur volonté, le groupe aura su nous prouver qu'il n'y avait pas besoin de murs entiers d'amplis pour offrir une performance de qualité. Leurs couleurs musicales séduisent et convainquent le public qui aura d'ailleurs eu bien des difficultés à vouloir les laisser partir...Mais ne soyons pas inquiets, nous les retrouverons sans aucun doute très prochainement.
Maintenant, le temps est venu de réserver notre week-end du 11 et 12 juillet pour retrouver l'association et venir applaudir pour cette sixième édition des K-cow Phonies nos artistes régionaux.

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